Google Gemini inquiète

Google Gemini inquiète : l’IA veut tout savoir sur votre vie privée

L’assistant intelligent de Google franchit un nouveau cap. Plus puissant, plus connecté… mais aussi plus curieux. Très curieux. De quoi faire tiquer plus d’un utilisateur.

Gemini se mêle de vos SMS, mails et appels

Imaginez votre smartphone comme une boîte noire que vous ouvrez à peine, même à vos proches. Et voilà que Gemini, l’assistant de Google, souhaite y jeter un œil… un œil très précis. Prochaine étape dans son développement : l’accès direct à vos e-mails, vos SMS et même à votre journal d’appels.

Pas de panique immédiate : rien ne sera activé sans votre consentement explicite. Google l’assure, vous aurez à cocher des cases. Mais la question n’est plus vraiment celle du si, plutôt du jusqu’où cette technologie souhaite s’installer dans notre quotidien.

Une promesse d’assistance… contre une parcelle d’intimité

L’idée ? Offrir des réponses plus intelligentes, mieux contextualisées. Vous recevez un texto sur un rendez-vous ? Gemini pourrait anticiper votre réaction, proposer un créneau, envoyer une réponse. Le tout, en puisant dans vos conversations passées et vos habitudes.

C’est une vision séduisante… jusqu’à ce que l’on se demande sont traitées ces données. En local sur votre appareil ou dans le cloud, avec tous les risques de fuite ou d’abus que cela implique ? Sur ce point, Google reste étonnamment discret.

Un silence qui résonne d’autant plus fort après les polémiques similaires chez d’autres géants du numérique. Meta, par exemple, a récemment fait l’objet de critiques virulentes sur la transparence des autorisations demandées aux utilisateurs.

READ  Défilé 100 % IA : la mode entre dans une ère totalement numérique

Le RGPD joue les gardiens du temple en Europe

Évidemment, en Europe, l’histoire ne se déroule pas tout à fait pareil. Grâce (ou à cause, selon les points de vue) du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), ces nouvelles fonctions ne seront pas immédiatement disponibles sur le Vieux Continent.

Comme souvent, les utilisateurs européens devront patienter plusieurs mois. Une frustration pour certains, une bouffée d’air réglementaire pour d’autres, dans un contexte où la législation IA se durcit progressivement à Bruxelles.

Une confiance fragile à ne pas briser

Il y a quelques années, l’idée qu’un assistant numérique lise nos mails aurait fait bondir n’importe quel utilisateur lambda. Aujourd’hui, l’acceptation est plus diffuse, plus tiède. Mais elle reste fragile.

Google a tout intérêt à jouer la carte de la transparence. Il ne s’agit plus simplement d’impressionner par la puissance de ses modèles, mais de rassurer. Car les utilisateurs sont de mieux en mieux informés. Et surtout, de plus en plus exigeants en matière de protection de la vie privée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut